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POURQUOI J'AI MANGÉ MON PÈRE |
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Pourquoi j'ai mangé mon père
d'après le roman de Roy Lewis
Pourquoi j'ai mangé mon Père ?
La réponse se cache peut-être au sein de ce clan de pithécanthropes. Edouard, le père, fidèle adepte du Progrès apprend à domestiquer le feu. Vania l'oncle rabat-joie ne jure que par le retour aux arbres. Et Ernest, que tout le monde prend pour un simple d'esprit, serait-il le digne fils que personne n'attend, le premier conquérant de cet univers dont les limites sans cesse repoussées les mèneront jusqu'à nous ? |
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La scénographie
Poussière d'étoile, matière inerte, matière vivante puis matière pensante, les hominidés parviennent il y 1 à 2 millions d'années, à la charnière de la sub-humanité, point critique de leur évolution. Ils prennent leur place dans une scénographie dépouillée, où l'ocre de la terre confond tout ce qui émerge, l'humain y compris. Témoins d'une végétation arbustive, les bois dressés, fournisseurs d'armes et de combustible évoquent aussi l'ébauche de l'abri du futur homo-érectus.
La mise en scène
Elle n'est pas dans la recherche de ce qui pourrait ressembler à la réalité paléoanthropologique de l'espace situé à peu près entre l'ère la plus ancienne de la vie sur terre ferme (le paléozoïque) et les premières civilisations humaines (le paléolithique) mais plutôt dans l'image que pourraient nous renvoyer nos très lointains ancêtres de la sub-humanité. Et c'est à cet instant que l'universalité du propos prend sa place, dans cette scénographie dépouillée. Et ces propos, que tiennent les personnages sont nos questionnements d'aujourd'hui et ce qui renforce ce discours qu'ils nous renvoient, c'est le parti pris de l'interprétation de tous les personnages par une seule comédienne. Son jeu engage les personnages, aux limites subtiles pour certains, dans un univers à retrouver.
Et c'est là l'essentiel de la mise en scène. On ne parle plus de « direction d'acteur » mais de complicité, d'intelligence créative et impliquée, entre le metteur en scène et la comédienne.
Le costume
Superposition de tissus et de matière, naturelle, brute, sophistiquée, est un parement qui suggère aussi la rusticité primaire ou la création issue de l'imagination humaine.
L'écriture théâtrale, très respectueuse du texte original, met en lumière le caractère tragi-comique de la nécessaire évolution de l'espèce humaine. Il s'agit de donner à voir cette Aventure de l'évolution humaine mais sans aucun autre support théâtral que l'interprète elle-même. Les personnages existent et vivent en scène l'un à côté de l'autre.
Le spectacle ne met pas en scène les images généralement admises de l'Etre préhistorique en peau de bête s'exprimant par onomatopées. L'interprétation au plus près des sentiments n'est jamais parodique.
Un spectacle aussi drôle que pathétique
Il est comique de voir « ces hommes encore à demi singes parvenus au point critique de l'évolution, sur le seuil de l'humain, et s'efforçant de le franchir » (Théodore Monod). Mais douloureux sont leur dénuement et leur fragilité face à une nature hostile. N'est-ce pas là le sort de chacun d'entre nous, éternel conquérant d'un univers dont les limites sont sans cesse repoussées ?
C'est pourquoi ce spectacle s'adresse à tous les enfants que nous sommes. Enfants, adultes, nous avons tous le regard tourné vers un ailleurs toujours plus lointain !
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REVUE DE PRESSE |
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FICHE TECHNIQUE |
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POURQUOI J'AI MANGÉ MON PÈRE |
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LA SCÈNE :
Dimension: 8 m x 9 m
Pendrillon à l'allemande
Noir complet
5 praticables 1mx2m type Samia :
- 3 de hauteur 0,60m
- 2 assemblés en plan incliné de 0,10m à 0,60m de haut
LUMIÈRE ET SON :
LUMIÈRE :
18 PC 1000W
5 PC 500 W
4 découpes
4 Par 64
3 Blocs de puissance 6x2,5 kW
1 jeu d'orgue
SON :
Pas de son |
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